Jussieu en lutte !

La division de Biochimie réunie le 6 février 2009 se déclare totalement opposée aux actuels projets de modification du statut des enseignants-chercheurs et de mastérisation de la formation des maitres, ainsi qu’au démantèlement des organismes nationaux de recherche.

Elle s’élève contre l’augmentation de la précarisation des métiers de l’enseignement et de la recherche et leur dégradation par la suppression massive de postes.

Elle s’associe pleinement à l’appel à la grève du 10 février.

La division de Biochimie appelle les collègues des autres disciplines à s’associer également à ce mouvement national.

Motion adoptée par : POUR : 33, CONTRE : 1, ABSTENTION :1.

affichage du message ci-dessous sur le panneau de toutes les sections (ce message est déjà sur le site Biochimie de snv).

des dispositions ont été prises pour assurer cours/TD/TP aux étudiants des groupes D1 et D2 qui ne pourront pas rattraper le programme manquant avant l’ouverture de leur concours national.

une dérogation pour faire les enseignements a été donnée également aux collègues des groupes AHA.

la prochaine AG aura lieu le jeudi 12/02 de 12 à 13h en B111.

Nous préparons un texte d’informations pour les étudiants de L3 (LV 306, 312, 313,etc…).

LES ENSEIGNEMENTS (COURS/TP/TD) N’AURONT PAS LIEU LA SEMAINE DU 09 AU 13 FEVRIER 2009.

source : réinventer l’université

L’UFR Terre-Environnement-Biodiversité s’est réunie en assemblée générale le 5 février 2009 à 12h30. Ont été votés :

une semaine de grève reconductible, à compter du lundi 09/02, avec notamment la suspension des enseignements (Pour : 63 ; Abstention : 7 ; Contre:0),

une motion (voir texte ci-dessous) reprenant et modifiant la motion 3 de la Coordination Nationale des Universités (unanimité des 70 votants).

Une prochaine assemblée générale de l’UFR est proposée le jeudi 12 février pour faire le point sur l’évolution de la situation et les suites éventuelles (reconduite de la grève).

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Motion de l’Assemblée Générale de l’UFR Terre-Environnement-Biodiversité réunie le 5 février 2009

Depuis près de deux ans, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé et fait voter une série de « réformes » sans aucune négociation. Parallèlement, le Ministère a supprimé 1090 postes et développé la précarité des étudiants, des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels administratifs, techniques et de bibliothèque. Ces mesures vont mettre à mal la qualité de la recherche et celle de l’enseignement du primaire à l’université. En conséquence, nous demandons :

* le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;

* le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;

* l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;

* le retrait du contrat doctoral ;

* la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants-chercheurs, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;

* la titularisation des personnels contractuels ;

L’UFR TEB s’est aussi jointe aux inquiétudes légitimes des étudiants face à la dégradation de leur condition de travail et leurs perspectives professionnelles.

source : réinventer l’université

L’assemblée des personnels de l’UFR de Physique de l’Université Pierre et Marie Curie – Paris 6 réunie le 5 Février 2009 se prononce de nouveau contre les mesures gouvernementales portant sur

la précarisation de l’ensemble des personnels

le statut des enseignants-chercheurs

la mastérisation des concours et des formations des enseignants

le démantèlement des organismes publiques de recherche

et, de façon générale, contre une conception de l’université qu’elle ne partage pas.

Elle décide de poursuivre et d’amplifier la grève et la lutte et de mettre en place diverses actions de contestation et d’information à destination des étudiants, du grand public et des médias jusqu’au retrait de ces mesures.

Loin de se contenter du statu quo l’assemblée souhaite que ces actions soient accompagnées d’une large concertation et d’une réflexion sur le statut de tous les personnels de l’université ainsi que du rôle de l’université dans la société, réflexion déjà largement entreprise dans le cadre, notamment, des états généraux de la recherche en 2004.

Motion approuvée à l’unanimité des 45 personnels présents.

source : réinventer l’université