Les personnels et étudiant-e-s de l’UPMC réunis en Assemblée Générale le 2 février, à l’appel de l’intersyndicale de l’Université, des associations SLU et SLR et de l’UNEF, réunissant plus de 400 personnes, constatant que le gouvernement campe sur ses positions malgré le rejet massif :
du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs,
de la Masterisation des IUFM,
des suppressions inédites de postes et moyens dans l’enseignement supérieur,
de la précarisation des personnels,
du démantèlement des Organismes de Recherche Publique
de la politique de concurrence entre les agents par les primes et l’évaluation et de la LRU dans son ensemble
ont voté la grève à la quasi-unanimité.
Localement, la présidence de Paris 6 anticipe avec zèle les éléments les plus intolérables des régressions gouvernementales. Par exemple, notre Université est l’une des seules à avoir accepté de faire remonter des maquettes de Master pour les filières de l’enseignement. D’autre part, le fonctionnement actuel des Conseils de notre Université relève plus de la farce tragi-comique que de la démocratie.
L’assemblée Générale appelle les personnels et les étudiant-e-s à se réunir dans les UFR, les départements d’enseignement, les laboratoires, les services,… pour décider des modalités pratiques de la grève.
Une liste de diffusion agp6 a été créée pour diffuser toutes les informations relatives à la mobilisation, cela afin de contourner le refus du président Pomerol de transmettre les messages d’information syndicale (jusqu’ici 3 fois par an et par syndicat).
Il vous appartient de rejoindre la grève, de convaincre vos collègues, votre entourage, pour faire reculer le gouvernement.
Lundi, 45% des cours ont été perturbés au niveau national. À l’UPMC, Le Conseil Scientifique de l’UPMC a été bloqué et n’a pu se dérouler. l’UFR de Physique a voté la grève reconductible, les E-C d’Informatique de l’UFR d’Ingénierie ont voté la grève, d’autres AG sont prévues.